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La crédibilité et les réseaux sociaux profesionnels

Les réseaux sociaux professionnels sont la nouvelle source du recruter des nouveaux collaborateurs et la chercher de nouveaux clients et partenaires. Ce type de service exige la crédibilité et la qualité avec les autres membres de réseau  afin d’assurer la bonne utilisation. Parmi les réseaux sociaux exclusivement professionnels : Linked In, Viadeo, Xing, Ziki, 6énergies, Piwie.

Le partage et la crédibilité sont deux éléments de base sur les réseaux sociaux professionnels. L’esprit participatif favorise la création d’un climat de confiance qui peut mener par la suite à  des prises de contacts et à des négociations.  Ainsi, Les recommandations  des contacts viennent également donner des points de crédibilité à certain profil. La construite d’une image de marque est primordiale sur les réseaux afin de renforcer la visibilité et la crédibilité du profil. Ainsi, il est fortement recommandé d’ajouter un blog en relation avec l’activité professionnelle afin d’accentuer la crédibilité de profil.

Éthique de hacker

Les hackers dispose d’un certains lois et règles qui organise leur mouvement sur la toile et auxquelles ils devraient les respecter.  Parmi leurs règles fondamentales dans leur code éthique, on trouve :

–          Pas de piratage pour l’argent ou faire des actes malhonnêtes

–          Partager et informer les autres sur toutes les nouvelles astuces et techniques

–          Être vigilant sur le réseau

–           Contre tous genre des programmes piratés (distribution, utilisation et stockage)

–           Prévenir l’administrateur du système des trous de sécurité après les avoir exploités.

–          Considérer le système à hacker comme si c’était son propre ordinateur.

Les codes éthiques se trouve en plusieurs versions mais toute ces version partage les mêmes règles fondamentaux cités en haut. En gros, le hacker n’as que a fouiller l’ordinateur piraté et de consulter les donnée qu’il cherche mêmes s’ils sont de type confidentiels et personnels.

Je vois qu’il existe  une contradiction sur le concept de l’éthique de hackers. Malgré qu’il y des règlements et des lois dans leurs mouvement,  ce genre d’action constitue enfin une vioalation de la vie privée et contre toute sortes des lois.

Pourquoi les gens bloguent-ils?

http://molnafe.blogspot.ca/2012/05/pourquoi-les-gens-bloguent-ils.html

Durant ce cours-là, j’ai voulu faire savoir pourquoi les gens bloguent.  J’ai cherché sur Google et j’ai reçu des milliers de résultats mais le problème ce qu’il n’y a pas une réponse claire sur la raison de bloguer!!! J’ai posé cette question à des amies blogueurs  et j’ai trouvé que la plupart d’entre eux ne savent pas !!! Hors que, nous savons que un blogue demande la détermination, de l’engagement et du temps. Alors tu produis tous ces effort la  sans un intérêt précis c’est comme même ambiguë.

Pour moi je pense qu’il existait plusieurs  raison pourquoi bloguer! Cela dépend de genre du blog. Je pourrais les résumé les intérêts comme suit : établir des  référencements, créer de la marque, créer l’autorité  et faire du trafic.

Les Whites Hates


Sur la toile, on trouve trois sortes principales de pirates informatique. Les Whites hats ( les chapeaux blanc), Les Grey hats ( les chapeaux gris), Les blacks hats ( les chapeaux noir).

Les whites hates et les blacks hats ont  pratiquement une certaine semblance dans le repérage des failles dans un site ou dans un ordinateur puis va les exploiter. Les white hates ) sont des gens ayant une bonnes connaissance informatique et qui utilise leurs savoir pour le biens.Par contre, Le hacker noir va prendre le contrôle de la machine/du site tandis que le hacker blanc va essayer de trouver une solution pour réparer cette faille.

– Tester et signaler différentes failles de sécurité sur un réseau

– Surveillance réseau afin d’empêcher toutes intrusion non-autoriser

– défenser contre les virus  informatiques

Alors, les whites hats sont ceux qui vous défendent contre les actions criminelles et les fraudes sur internet afin de mettre un terme aux méchants utilisateurs de monde virtuel.

Réseaux Sociaux et Tourisme


Le processus d’interaction et de partage dans les réseaux sont outils afin de faire votre plan  de voyages. Les réseaux sociaux sont devenus incontournables pour les Tours opérateurs afin de savoir les avis des consommateurs positifs ou négatifs, sans passer par un médiateur. Ainsi, le lancement et la promotion d’une offre touristiques ou une destination est devenu plus facile comparativement aux autres moyens traditionnelles de marketing.

Le secteur du tourisme est très impacté par les technologies de l’information et de la communication .ceci se voit dans l’émergence des agences en ligne et des nouveaux modèles économiques. Parmi les plateformes sociales on trouve le site de partage de photos en ligne Flickr. Il est souvent utilisé par les vacanciers pour partager leurs souvenirs de voyage. Les tours opérateurs trouvent en ce site une force promotionnelle très efficace lorsqu’il s’agit de mettre en évidence des paysages, des monuments, des établissements, des situations.

En 2009, Phocuswright Connect vient de lancer son propre réseau social destiné à mettre en relation les professionnels de cette industrie. Avec le contenu traditionnel maintenant de vidéos, de news, d’interaction avec les membres du réseau. Des  flux RSS sont  proposés aux membres du réseau.

Recrutement Médias Sociaux


Le phénomène de « Recrutement Médias Sociaux » est en plein boom ces dernières années.  L’utilisation des réseaux comme outil de recrutement a fait des économies dans la  gestion du temps liée à cette activité par la sélection des  CV  les intéressants de façon direct et rapide. Ceci donne un avantage à l’entreprise de se concentrer plus sur d’autres processus de la GRH comme la formation, l’intégration et le suivi. Notamment, cette stratégie permet de communiquer sur l’image de marque de l’entreprise

D’où, les demandeurs de travail sont devenus  de plus en plus conscience des enjeux liés à la réputation en ligne. L’avantage acquis par les candidats est clair par la possibilité qu’il donne ce type de recrutement pour apprendre beaucoup sur l’entreprise et l’accès à des offres d’emplois détaillées et à jour

hackers face à la repression


D’après les statistiques, deux millions de tunisien sont connectés sur les réseaux sociaux. Depuis le milieu des années 90, le gouvernement tunisien était toujours répressif contre les internautes en utilisant la surveillance contenue sur les trafics de la toile. Les opérateurs de service internet existants dans le pays étaient en mesure de donner des rapports à l’agence Tunisienne d’internet (ATI) comme l’historique de navigation, leurs identifications uniques sur les réseaux (adresse IP). Parmi les techniques utilisées, on trouve la Deep Pack Inspection qui permet de filtrer les contenus critiques au régime politique et de les supprimer.

Lors de la révolution tunisienne, un groupe de hackers anonyme a totalement échappé aux autorités tunisiennes et il a fait la diffusion d’information, photos et des vidéos sur les différents réseaux sociaux. Leur contribution était claire par le partage de contenu de manière rapide et direct  comparativement aux médias traditionnels.

Bilan de l’activité B – MONTER UNE INITIATIVE SUR LE WEB SOCIAL

Lors de la journée  Journée internationale des prisonniers politiques ,17 avril 2012, près de 3000 prisonniers palestiniens ont entré dans une grève de faim illimitée pour  protester contre les  conditions d’emprisonnement arbitraires (, la privation des visites familiales et de leurs avocats, , la confiscation de leurs effets personnels, , les transferts d’une prison à une autre, les amendes. ect ).

Nous souhaitons témoigner de la situation des prisonniers palestiniens en Israël, de l’indicible souffrance de ces hommes, de ces femmes et de ces enfants parfois, enlevés, coupés de leur famille et de leur terre, mal nourris et mal soignés, et parler du désespoir de leurs proches laissés sans nouvelles.

Nous sommes ici pour exiger la fin de ce scandale de la détention arbitraire de Palestiniens par Israël contre le droit international sur le territoire de la puissance occupante.

Nous resterons mobilisés jusqu’à la libération du dernier des ces prisonniers palestiniens.

Pour créer de l’intérêt pour le site, j’ai fait des présences en ligne. Également, J’ai créé une page sur Facebook et Google+ nommées Liberté Pour Les Prisonniers Palestiniens et puis je suis entré en contact avec certains membres de la page. Ensuite j’ai recommandé la publication et le partage à mon cercle d’amis sur l’initiative  en questions et aux cercles externes d’amis. Notamment, j’ai partagé un lien de ma page web sur une page Twitter en lien avec mon initiative. Encore, j’ai mentionné l’existence de l’initiative dans le titre de ma page publique Netvibes.

J’ai utilisé le service offert par Google afin de créer mon site web. Cela m’a permis d’avoir un hébergement gratuit. Par la suite, j’ai créé des liens externes par les réseaux sociaux populaires. Aussi, J’ai créé une balise Meta sur Google Sites dans laquelle j’ai inscrit un résumé du contenu de ma page afin d’améliorer le référencement dans le moteur de recherche.

Ainsi, J’ai capturé un lien vers notre page web dans Diigo afin d’assurer le partager avec le groupe INF 6107. En plus, j’ai créé mon tableau de bord sur Google Analytics .cet outil m’a trop aidé à analyser les visites faites sur  notre site à travers des indications précieuses sur la fréquentation de notre page web et son efficacité.

Enfin, nous avons  envoyés des messages de solidarité, via l’association palestinienne ADDAMEER, qui travaille spécialement dans le soutien aux prisonniers palestiniens : http://www.addameer.org/.

Figure 1 : Vue d’ensemble des visiteurs

D’après le tableau de bord, notre page principale a était consulté 136 fois à travers 87 internautes. Le temps moyen passé sur la page par internautes est de trois minutes et quinze seconds. Le pourcentage des visiteurs qui retournent pour une deuxième consultation est de 41,18 %.

Figure 2 : Principales sources de trafic

Figure 3 : Vue d’ensemble des sources de trafic

La figure 2 donne un aperçu d’où prévenaient les visiteurs. La source de réseau social Twitter a marqué un avantage important (56%) par rapport aux autres sources. Les sites référents ont joué un rôle important dans l’audience de notre page. Selon Google Analytics, 123 internautes sont parvenu à travers les sites référents. Ce nombre présente 90.44 % de l’ensemble des visiteurs.

Selon cette activité, nous avons constaté plusieurs facteurs qui peuvent favoriser la visibilité de notre incitative. D’abord,  le partage du lien  sur les réseaux sociaux présente une technique efficace pour faire rediriger des internautes. Ensuite, La recherche de partenariats avec des blogueurs et autres sites relatifs à notre thématique augmente la fréquentation sur notre page. Le partenariat consiste à établir des ententes pour faire la rédaction et  la publication de notre article sur leurs sites. Enfin, l’inscription du site sur différents annuaires et la création d’un service de newsletter mensuelle découlent des facteurs importants dans l’audience de notre page.

Parmi les facteurs qui nuaient à la visibilité de notre page ont trouvé, d’abord, le faite de publier des contenu sur le site sans avoir vérifié l’orthographe. Cela donne une image brouillonne et non professionnelle. Ainsi, l’utilisation des profils des réseaux sociaux (Facebook) pour promouvoir la page fait une sorte de mélange entre la coté personnelle et professionnelle. Par conséquence, cette démarche mène à une perte de crédibilité de notre page web.

réseaux sociaux et politique

Les réseaux sociaux  sont  des sites internet destinés à L’échange de toutes sortes d’informations entre amis et/ou connaissances professionnelles à travers des outils et des interfaces d’interactions et de communication.

Ils représentent un outil de marketing politique qui s’est avéré de plus en plus incontournable dans les compagnes électorales. Du coup, les réseaux sociaux  constituent une nouvelle génération de médias destinés aux  gens moins attirés par les  médias traditionnels.

Le politicien tend vers une image d’une personne maitrisant les nouvelles technologies de l’information, moderne et à la page en matière de technologie de communication. Le piratage et le dérapage rendent l’utilisation des réseaux sociaux par les politiciens risquée. Toutefois, le fait de mener  une compagne électorale sans  recours à un réseau social  est jugé même invraisemblable.

Le recours  à ces réseaux dans l’activité  politique oscille entre succès et échec. Les exemples sont bien évidents et populaires tels que le succès de la compagne électorale de Barack Obama et Nicolas Sarkozy sur Facebook  et bien évidemment l’échec  à garder une bonne image par les imprudents comme le représentant démocrate américain Anthony Weiner sur Twitter .


Le Web social  est considéré comme un aspect très important du Web 2.0. Ce phénomène présente une plateforme de socialisation, un lieu dont l’une de ses fonctions principales est de faire interagir les utilisateurs entre eux afin d’assurer une diffusion continue de contenu. Parmi les systèmes sociaux on trouve, les blogues, les wikis et le réseautage social. Récemment, les médias sociaux viennent de bouleverser les façons de faire dans des différents domaines. Les réseaux sociaux existaient bien avant Internet. Un réseau social n’est en effet rien d’autre qu’un groupe de personnes ou d’organisations reliées entre elles par les échanges sociaux qu’elles entretiennent. Un club de tricot ou de pétanque en était un avant la lettre ! Aujourd’hui le réseau que constitue Internet a démultiplié ces réseaux et interactions et les a dotés d’une toute nouvelle puissance.

Le rôle des réseaux sociaux dans la mobilisation et la contestation de l’ordre établi n’est plus à démontrer. En étudiant deux mouvements de contestation organisée sur Internet (le premier contre la compagnie Lotus Market place et la deuxième contre l’algorithme Chip Clipper mis en place par l’administration Clinton).

Par le présent document, nous présentons la contribution du Web social dans l’enchaînement des évènements qui vont mener à la chute d’un régime politique en Tunisie. Au début, le rôle qu’Internet pouvait jouer dans la résistance aux dictatures arabes était peu connu et incertain.

Mise en contexte :

La Tunisie a vécu un soulèvement populaire en décembre 2010. Cet acte  est dû à un malaise à durer depuis près d’un demi-siècle. Ce malaise de tout un peuple est dû à la pauvreté et au manque de travail dans un pays où la population est de plus en plus jeune et qualifiée. Ainsi, une répression excessive a étais exercée sur les internautes par les agents de l’État depuis des années. Le web était toujours surveillé par la police politique et les internautes œuvraient dans l’anonymat et souvent depuis l’étranger. Le 17 décembre 2010, un jeune homme de 26 ans s’immola par le feu comme acte d’exprimer son désespoir. Cet évènement fut relayé en partie par les réseaux sociaux numériques. Tout un peuple commença alors à se révolter.

Médias sociaux et la circulation de l’information :

Les réseaux sociaux ont joué un rôle indéniable malgré la mainmise de certains États sur le web. Depuis le suicide du jeune homme, les internautes ont choisi de renforcer leurs actions. Ils ont maintenu la pression et ils ont commencé à développer une stratégie de communication avec leurs compatriotes ainsi qu’avec le monde entier.

Les réseaux sociaux (les blogues, les sites de partage photo et vidéo) ont représenté un grand bouleversement en matière de liberté d’expression dans un pays qui ne dépasse pas les douze milles habitant. À travers les échanges en ligne (écrits, photos, vidéos, etc.) sur les médias sociaux, les cyber activistes ont poussé le processus révolutionnaire chez toute la population. En plus, les différentes catégories du peuple commencent à prendre des vidéos et des photos via leurs téléphones portables et ils les ont partagées par la suite sur les réseaux sociaux tels que Facebook et Twiiter.

Les internautes ont joué un rôle incontournable dans la diffusion des informations à l’échelle planétaire. Grâce au Web social qui a permis d’orienter et de réorienter les trajectoires des manifestations afin d’éviter les barrages policiers ou les tireurs embusqués. Sur Facebook et Twitter, des consignes appelant à emprunter telle rue ou éviter telle autre circulaient fréquemment permettant ainsi aux manifestants connectés à travers leurs cellulaires de rediriger les manifestations. Il est également pertinent de noter la synchronisation de la mobilisation sur les réseaux sociaux et l’action sur le terrain. À cet effet, certains groupes, tels que Nawaat, disposaient de reporters présents sur les lieux des manifestations et qui transmettaient directement ce qui s’y passait en interviewant les participants. Par ailleurs, à travers les plateformes sociales et les sites Web pourtant censurés en Tunisie, les cyber militants, ont pris en charge l’enchainement des évènements menant à la chute du régime et de la présenter en mode publique.

La fuite d’informations sensibles a contribué également à alimenter l’actualité et à inciter les internautes à la mobilisation. En diffusant les nouvelles de l’arrestation ou du décès de certains manifestants. Le Web social a permis de faire circuler ces informations auprès des internautes et des médias. Ce qui caractérise cette technologie est :

–          La mobilité, elle est indépendante de tout type de support (taille d’écran, caractéristique de système, ect);

–          L’universalité, elle est indépendante de tout système d’exploitation, et de tout matériel (fabricant, marque, logiciel, ect) ;

–          L’accessibilité, elle répond aux normes de la W3C, ce qui permet de rendre d’autres logiciels accessibles.

Parmi les blogues incontournables dans la révolution tunisienne, on trouve:

– Nawaat.org (http://nawaat.org), blogue collectif et un espace d’expression, d’échange, de diffusion d’information pour des citoyens engagés.

– A Tunisian girl (http://atunisiangirl.blogspot.com), blogue d’une jeune tunisienne militante qui poste régulièrement des photos et des commentaires sur l’actualité dans son pays:

– Anis Ibn Baddouda (http://anisb.wordpress.com), blogue d’un jeune tunisien de 31 ans qui s’exprime sur l’actualité mondiale et plus particulièrement en Tunisie (censure, liberté d’expression).

– Takriz(www.takriz.com),  magazine tunisien indépendant militant contre la censure.

– Carpediem Selim(http://carpediem-selim.blogspot.com), blogue d’un jeune tunisien « aux pensées censurées ».

– Stranger Paris (http://stranger-paris.blogspot.com), le blogue de Malek Khadraoui, jeune militant tunisien.

– Débat Tunisie (http://debatunisie.canalblog.com), blogue de caricature dénonçant le blocage démocratique d’un Tunisien qui se fait appeler Z.

– Le blogue de Bassam Bounenni (http://bassambounenni.blog.fr), jeune journaliste tunisien.

– ReadWriteWeb (http://fr.readwriteweb.com/), blogue basé en Nouvelle-Zélande qui couvre l’actualité avec des notes d’analyse. Son contenu met l’accent sur les nouvelles technologies et leur impact sur les médias et la société. Parmi les blogues les plus influents.

– Mona Eltahawy (www.monaeltahawy.com/blog), blogue d’une jeune journaliste égyptienne remarquable installée à New York

Les débats politiques et la liberté d’expression n’ont pas cessé de prendre de l’ampleur depuis l’apparition du Web 2.0 qui a offert aux internautes de plus grandes possibilités de production et de diffusion de l’information à travers les réseaux sociaux. Dans les évènements en Tunisie, le web a joué un rôle politique et il a montré une certaine résistance face à un régime connu par la corruption et de le défier lorsque les anciens médias ne cessent pas de produire une langue du bois et de cacher la réalité à chaque fois.

Le mouvement électronique produit par les blogueurs, les cyber activistes et les internautes a permet de créer une sphère politique public qui est indispensable à l’exercice de la démocratie. Le Web social (les réseaux sociaux, la blogosphère, les médias électroniques, ect) était un acteur primordial dans la mise en place d’institutions démocratiques.

Les tendances courtes terme :

Le réseau social a connu un boom au niveau du nombre de ses adhérents tunisiens. On estime qu’ils sont actuellement près de 2.400.000 contre 1.700.000 avant la révolution. De même pour Twitter qui compte actuellement 15.000 adhérents contre 3.000 auparavant. D’ailleurs, Mouna Ben Halima préfère Twitter à Facebook [1].

Après une année de la chute de régime en Tunisie, on remarque l’impact du web social dans le changement de la vie politique et le droit de l’homme. La panique et la censure sur la toile sont disparues complètement. Les vidéos se diffusent par centaines, les informations circulent librement et chaque internaute s’exprime et critique à sa façon sans toutefois être censuré. Ainsi, ce qui est remarquable c’est la réappropriation de l’espace de la parole publique, composé des médias, des associations citoyennes, des protagonistes politiques, des réseaux électroniques. En plus les groupes Facebook, Twitter et les blogosphères ont sorti de l’ambre et une multitude des nouveaux sites d’information, blogues, pages personnelles, et magazines viennent d’avoir leur naissance. D’où, une ouverture de la sphère électronique.

L’observation des titres des groupes sociaux sur Facebook  apporte un éclairage intéressant sur les émotions que les internautes tentent d’exprimer: joie, patriotisme, satire, autodérision, délation, appels à la contestation. En effet, le Web tunisien n’a jamais été aussi arabophone que ce soit à travers les noms de pages, les commentaires, les statuts, les vidéos diffusées dans lesquelles les internautes enregistrent les messages.

Les tendances à moyen terme :

Enfin, une pratique du pouvoir différente, plus ouverte, plus participative, plus imaginative, ouvrant aussi un accès large aux données publiques sur le net est à construire. Les révolutions arabes, sans leader, montrent aussi que le monde numérique produit un monde de citoyens acteurs, plus nombreux à vouloir participer à la décision sans devenir pour autant des élus ou des responsables politiques.

L’émergence de ces sujets n’est malheureusement pas une évidence dans le débat politique actuel, la vivacité d’Internet et des réseaux sociaux peut donc être le moyen de les imposer à des femmes et hommes politiques encore largement frileux.

Dans ce nouveau contexte, les cyber activistes auront donc la responsabilité de redéfinir leurs rôles, objectifs, discours et procédures d’action. Toutefois, cette nécessaire redéfinition des responsabilités incombe également lourdement aux médias qui peinent encore aujourd’hui à se détacher des anciennes pratiques et des habitudes héritées des époques Bourguiba et Ben Ali. L’intelligentsia tunisienne, dont une large partie a été longuement complice de la dictature, doit pour sa part questionner son rôle dans la Tunisie actuelle. In fine, il incombe à toutes les composantes de la société civile d’investir l’espace public et d’engager le processus de reconstruction

Les tendances à long terme :

Actuellement, les réseaux sociaux ont connu une croissance exponentielle dans les sociétés. Malgré leur croissance, les médias les plus classiques tels que la télévision a encore de l’influence et du pouvoir  plus que les réseaux sociaux. J’estime que sur le long terme, ça ne sera pas le cas.

Souvent sur les réseaux sociaux, il n’existe aucune preuve que l’internaute est en contact avec la vraie personne représentée sur le profil. La falsifiabilité de l’identité peut être utilisée pour désorienter une partie des utilisateurs sur quelques informations de la scène politique au pays. Ça peut même aller plus loin, à toutes les escroqueries que permet la connaissance d’autrui à son insu.

Vu l’absence totale de culture politique sous les anciens régimes, j’estime que le web social sera un canal étendu pour expliciter des concepts démocratiques et politiques inconnus pour la très large majorité des citoyens tunisiens. L’instauration des bases démocratique c’est un processus à le gérer sur des dizaines d’années.

Le Web politique commence à prendre un cheminement de plus en plus certain. Je pense que la tendance vers des réseaux politiques prendra l’autorité dans la future. Les politiciens vont commencer à prendre des initiatives pour collaborer et coordonner via des réseaux  avec les citoyens et les différentes parties politiques. Ainsi, les réseaux sociaux vont donner des ailes à la participation politique. Les plateformes sociales seront bien considérées dans les  différents débats parlementaires et qu’un citoyen est en mesure d’influencer et de passer sa voix.

D’ici vingt ans, avec l’émergence du web 3.0, nous pouvons prédire qu’il aura des bouleversements dans la vie démocratique mondiale. Nous estimons la création du phénomène de la cyberdémocratie qui tendra vers la participation électorale en ligne via un poste informatique personnel.

Dans nos jours, l’e-réputation commence à être présente de plus en plus chez les gens de la politique afin de percevoir les tendances dans l’opinion et de faire de la veille (veille concurrentielle, veille stratégique).  Nous prévoyons que cette stratégie s’améliora surtout avec l’évènement du web 3.0.


            Enfin,La contribution du web social dans l’avènement de la révolution tunisienne nous a permis de mieux apprécier la complexité des actions de coordination qui ont été déployées entre la vie quotidienne et les médias sociaux. Dans un contexte politico-socio-économique caractérisé par la répression des droits et des libertés, le web social était une arme fatale dans la mobilisation des internautes afin de maintenir la pression et de réaliser des changements radicaux dans la vie politique dans leurs pays.

 

Mahdi Khelif 


Références

1 – http://www.webmanagercenter.com/management/article-113902-tunisie-revolution-la-revanche-des-reseaux-sociaux

2- http://www.foreignpolicy.com/articles/2011/01/14/the_first_twitter_revolution

3- http://fr.globalvoicesonline.org/2012/03/14/101798/

4- http://onfaitduweb.com/actualite-internet/la-revolution-en-tunisie-et-les-medias-sociaux/

5- http://leplus.nouvelobs.com/contribution/1777-quand-les-reseaux-sociaux-bouleversent-les-politiques.html

6- http://www.territoiresweb.com/les-internautes-du-monde-arabe-les-medias-et-les-medias-sociaux/

7- http://techno.lapresse.ca/nouvelles/internet/201108/19/01-4427332-la-tunisie-a-le-mieux-utilise-les-reseaux-sociaux-pour-sa-revolution.php

8- http://www.liberation.fr/monde/01012314230-tunisie-les-reseaux-sociaux-ont-ete-une-piece-maitresse-de-cette-revolution

9- http://www.slateafrique.com/28259/facebook-en-tunisie-la-contre-revolution

10- http://www.webmanagercenter.com/management/article-113902-tunisie-revolution-la-revanche-des-reseaux-sociaux

11- http://www.afrik.com/article21835.html

12- http://www.babelmed.net/Pais/M%C3%A9diterran%C3%A9e/les_r%EF%BF%BDseaux.php?c=6308&m=34&l=fr

13- http://ict-dfg-lfa.eu/1ere/Arab%20revolutions/Students%20works/Media.pdf

14- http://archivesic.ccsd.cnrs.fr/docs/00/67/84/40/PDF/cyberactivisme.SMihoub.publiA_.pdf

15- http://www.ceri-sciences-po.org/archive/2011/mars/dossier/art_ygq.pdf

16- http://e-reputation.zen-reputation.com/2011/10/12/politique-et-e-reputation/

17- http://www.gizmodo.fr/2012/02/16/le-web-3-0-est-enfin-la-mais-cest-quoi.html